Les derniers feux des Sumériens

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A la chute de l’empire d’Akkad, la civilisation sumérienne renaît pour la dernière fois, entre 2160 et 2003 av. J.-C., dans deux cités emblématiques du sud mésopotamien : Lagash et Ur.

Héritières des vieilles traditions de la culture sumérienne, ces deux dynasties intègrent également les innovations introduites par les rois d’Akkad. Ainsi, la III^e dynastie d’Ur donnera naissance à un nouveau pouvoir de type impérial, fondé sur une organisation politique, administrative et économique inédite.

Une renaissance entre innovations et traditions, portée par des souverains aux noms illustres : Gudéa, Ur Nammu, Shulgi… Le chant du cygne d’une civilisation brillante, marqué entre autres par la promulgation du premier « code de lois » de l’histoire, la construction des premières ziggurats et l’amorce d’un processus appelé à une longue postérité : la mise par écrit de la tradition orale sumérienne et la naissance de la littérature. Tout ceci à la veille de l’émergence d’un monde nouveau, celui des Amorrites, et du rayonnement d’une autre culture, celle de Babylone.